6 Janvier 2007

Driiiiiiiiiing ! Non, les grands clercs n'avaient pas menti : le réveil était bien à 7h30 (et ce malgré les supplications de certains servants : "nous sommes en vacances, on peut faire la grasse matinée tout de même !"). Les servants se levèrent néanmoins et descendirent prendre leur petit-déjeuner (pour les grands clercs, ce fut au pain sec et à l'eau, dans la cuisine, par manque de temps : oui, snif, vous avez le droit de vous apitoyer sur notre sort). Puis, nous nous rendîmes tous à la chapelle pour les Laudes (on y chante notamment le très beau Cantique de Zacharie), afin de bien commencer notre journée en l'orientant vers le Seigneur.

Comme la veille avec l'arrivée d'Arnaud, nous y fûmes également rejoints par des figures familières : le père Thibault et Pascaline. C'est d'ailleurs le père Thibault qui célébra la messe juste après. Messe réellement servie par Thibault et par Juliette mais pour laquelle nous étions tous en aube dans la chapelle des soeurs ! 21 servants en aube, ça l'fait, croyez-moi ! La preuve :

On est beaux, non ?

 

Cette photo a un petit côté original qui me plaît !

Le temps de se changer, quelques minutes de repos et nous restions sérieux : soeur Françoise animait pour nous un temps de réflexion sur l'épisode du Lavement des pieds. Puis, tout le monde fut invité à enfiler son manteau pour une visite de la belle abbatiale, située au bout de la rue !

Ca papote, ça papote...

 

L'abbatiale, vue de l'extérieur
De l'art roman dans toute sa simplicité et sa splendeur !

La pluie qui tombait doucement mais sans discontinuer n'arrêta pas 21 servants prêts à en découdre d'un bon pied avec les bords de la Loire ! Bref, l'heure était à la promenade... enjouée !

On ne sait pas ce que Fazio raconte à ces charmantes demoiselles mais cela semble bigrement intéressant !
Ca fait très balade en famille, ne trouvez-vous pas ?
Plus maintenant... Que se passe-t-il donc ?

 

Les vainqueurs du rocher ("parce qu'un frère appuyé sur son frère est une forteresse imprenable." Non ? Ca ne s'applique pas à ce genre de choses ?)
Hey, juste entre nous, il n'y aurait pas un petit problème d'inversion entre le cheval et son cavalier là ?
Aude et Angélique, prêtes à courir plus vite que tous les autres !

Après ce petit temps de détente (pas pour nos voix, légèrement enrouées au retour d'avoir trop chanté et crié), retour chez les soeurs pour un travail terriblement sérieux : le début de la préparation des sketchs pour la veillée du soir ! Les thèmes ?

* "Une messe aux Vallées" (équipes vertes et jaunes)

* "La sortie des servants" (équipes rouges et bleues)

Cela promettait, n'est-ce pas ? Vous verrez un peu plus loin dans ce même reportage que nous ne fûmes pas déçus...

Ca réfléchit dur !

 

Alors voilà, ça c'est un vrai problème : à force de servir la messe ensemble, on finit par adopter des attitudes symétriques !

Nos estomacs qui commençaient à gargouiller nous indiquèrent qu'il était temps de descendre déjeuner. Je ne reviendrai pas (j'ignore pourquoi ;-) !) sur le repas en lui-même mais sur les 2 événements qui l'ouvrirent et le fermèrent.

L'anniv d'Angie, partie 2 : le cadeau, une vache en peluche !
Et, pour bien terminer le repas, la galette des rois !

Quatre fèves au total pour des rois et des reines majestueux. Mais qui, mais qui ? Les voilà !

Alexandra prit comme roi Arnaud.

Pierre prit comme reine Isabelle

Marianne prit comme roi Fabrice.

Julien prit comme reine ??? Personne ???

 

Y en a qui bossent !
Tandis qu'un autre, inlassablement, mange

Ce fut alors au tour du Père Thibault de nous faire un speech, petit bilan des événements passés et récapitulatif de ceux à venir ainsi qu'une invitation à mieux penser à Rani, notre petite filleule des Indes. L'heure tournait et nous lui fîmes, ainsi qu'à Pascaline, de déchirants adieux (bon, ok, j'exagère peut-être un peu là...). Les deux groupes se réunirent encore une fois afin de peaufiner leurs sketchs pour la veillée du soir (les bribes que nous autres, grands clercs, virent et entendirent, nous engagèrent à nous replier de façon stratégique dans l'oratoire en attendant qu'ils aient fini). Après tant de réflexion, il fallait bien se défouler un p'tit peu, ce que nous fîmes avec un épervier où tout le monde participa !

Cette image donne une bonne représentation du dynamisme qui nous animait !

Pour revenir un peu au calme, nous nous séparâmes en 2 groupes afin de faire un jeu qui rencontre toujours un succès fou : le loup-garou ! Nous y pûmes goûter les talents de conteur, de politique, de dissimulateur, de gaffeur ou même encore... de menteur de certains d'entre nous ! Moment bien sympathique dans tous les cas ! Pour continuer dans le calme, nous avions un petit moment de temps libre avant de rejoindre la chapelle pour prier Vêpres avec les soeurs (office au cours duquel on chante le célébrissime Magnificat ou cantique de Marie ). Ayant bien prié, nous avions l'estomac prêt à attaquer le dîner (dont les "légumes" furent très appréciés...) qui fut rapidement englouti car tous avaient hâte de découvrir le grand jeu du soir, appelé "Servant' pursuit". Qu'était-ce donc que ce jeu, préparé si mystérieusement par les grands clercs ?

Un plateau de jeu, quatre pions (bon, ok, ils sont bizarres mais j'ai un peu oublié d'en emporter donc on a fait avec les moyens du bord : les poches de Fazio !)

Le jeu se déroulait par équipes, chacune devant récupérer le maximum de cartes, ce qui dépendait de leur réussite ou non à l'épreuve imposée par la case où ils se trouvaient. Bon, vu comme ça, cela semble compliqué mais rien de plus simple finalement : cases violettes = questions liturgiques, cases vertes = vie de l'Eglise, cases avec un point d'exclamation = défis, cases avec un point d'interrogation = surprises et cases jaunes avec un éclair = duels (entre 2 équipes). Une soirée inénarrable ! Je préfère donc vous en présenter quelques photos.

Jouer aux fantômes ???

 

Vous n'y êtes pas ! Il s'agissait d'un duel entre l'équipe verte et l'équipe jaune ! Le but ? Savoir quelle équipe s'habillait le plus rapidement (et correctement !) !

Eh bien, si je n'aimerais vraiment pas voir pareille agitation dans la sacristie, j'aimerais parfois voir autant d'ardeur à s'habiller vite et bien ! ;-)

 

Fabrice dans "La position technique du flamand rose" ou un duel entre équipe rouge et équipe jaune !

 

Un duel façon "Fort Boyard" !
Pauvre Jean !!! L'épreuve surprise qui lui incombe ? Enfiler et lacer l'une des rangers de Nono avec des gants de Mickey ! Pas simple...

 

Et l'équipe bleue remporta aisément le concours de grimaces...

 

Entre 2 épreuves
Duel final... au bras de fer chinois !

Pour bien finir la soirée, il restait... les sketchs ! Et, si tout marche bien, vous devriez pouvoir voir si dessous quelques extraits vidéo de ceux-ci !

Equipe "rouge + bleue" : La sortie des servants d'autel

 

Equipe "verte + jaune" : Une messe aux Valllées

On s'y croirait, non ?

Pour bien terminer la journée, nous prîmes ensemble un petit temps de prière avant d'aller nous coucher. Se coucher ? Oui, oui, une heure de couvre-feu avait été fixée par les grands clercs et nombreux furent ceux qui la respectèrent... Quant aux autres, que dire si ce n'est que ce fut la bataille du siècle (fraternelle, hein !) entre les grands clercs et eux ? Des noms ? Oui, nous allons vous les révéler ici : Angélique d'une part et la totalité d'une chambre de garçons d'autre part constituée des sieurs Thibault, Pierre et François ! Chacun cherchant de son côté à s'échapper de sa chambre pour rejoindre ses "potes" dans une autre chambre ! Il y eut de beaux essais, nous ne le nierons pas puisque Nono et moi-même fûmes obligés de camper dans le couloir jusqu'à des heures qu'il vaut mieux ne pas citer ici ! Notons tout de même l'acharnement particulier de la chambre des garçons, la chambre 13, chambrée pleine d'inventivité !!! Quand il y en avait un qui attaquait par en haut, un autre essayait de se faufiler en rampant dans son sac de couchage : imaginez les scènes mémorables ! (Les grands clercs doivent d'ailleurs avouer, à leur plus grande confusion que, dans le fond, il se sont bien amusés aussi...). Il faut signaler qu'Isabelle avait trouvé l'endroit où les soeurs cachaient les clés des chambres et qu'elle est allée discrètement prendre celle portant le numéro 13 : ça râlait à l'intérieur ensuite ! Mais, rassurez-vous, nous les avons libérés rapidement ;-) !

Une seule expression pour qualifier cet air de chien battu : pauvre Thibault !

 

Les grands clercs parvinrent tant bien que mal à rétablir le calme au bout d'un moment et la maison de la Parole s'endormit enfin dans la Paix. Bonne nuit !

Suite de nos aventures en cliquant sur la page du 7 janvier.