Pentecôte 2012 : Viens saint Esprit !
Pentecôte.
50 jours après Pâques, le mot rime souvent avec week-end allongé, avec départ en province, avec fêtes… Et déjà, l’on pense : bientôt les vacances ?
50 jours après Pâques, c’est la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres que nous fêtons ; c’est aussi, liturgiquement, après 50 jours de temps pascal, le retour du temps ordinaire.
Une dernière fête et boum, c’est brusquement fini toute cette joie de la Résurrection ?
C’est oublier que la Pentecôte nous concerne, nous tous, 2000 ans après. Nous sommes, chacun de nous, temples de l’Esprit Saint, reçu à notre baptême et à notre confirmation.
Il agit en nous et il nous faut apprendre à Lui laisser sa place, toute sa place, pour que nous nous en rendions compte et puissions agir avec Lui !
Pour nous servants, c’est peut-être particulièrement le moment… merci à la liturgie : la Pentecôte tombe bien.
C’est la fin de l’année, et, comme chaque année, c’est le moment où tout semble se fatiguer : les bonnes résolutions de début d’année, les motivations, les premières découvertes du service de l’autel pour les plus jeunes d’entre nous… Les effectifs se font moins nombreux au fur et à mesure que le soleil brille plus fort et c’est sans doute humain.
Mais que faire alors ?
Si on l’écoute, l’Esprit Saint est là pour nous pousser en avant : pas forcément là où l’on aimerait aller à première vue mais Il vient nous soutenir dans nos engagements, que cela soit dans le service de l’autel aussi bien que dans notre vie quotidienne.
Dans les profondeurs de nous-mêmes, dans ce lieu où nous trouvons Dieu dans la prière, Il nous appelle à la fidélité et à y découvrir des trésors que nous n’aurions pas soupçonnés. Il ne s’agit pas de s’y endormir mais de découvrir combien la fidélité peut être riche, inventive, et pleine de reliefs.
Osons écouter l’Esprit Saint ! Osons suivre ce qu’il nous susurre doucement, amoureusement, au cœur pour rendre, avec ce qu’il nous est donné d’être, ce temps ordinaire qui s’ouvre aventure pleine de beautés !
Isabelle Payen de La Garanderie